Imagerie motrice et répétition mentale

L’image motrice est définie par S. Dehaene (« Le cerveau en action, p 141 et suivantes) comme la capacité, pour un sujet, de se représenter mentalement une action sans production concomitante de mouvement, c’est-à-dire une tâche cognitive pendant laquelle un sujet simule mentalement une action tout en bloquant son exécution.

De nombreuses approches empiriques ont étayé cette théorie. La plus connue d’entre-elles est celle-ci:

Trois groupes d’égales valeurs furent formés.

Le premier groupe pratiquait un entraînement quotidien de 30 min au lancer franc de basketball.

Le second groupe ne faisait rien du tout.

Le troisième groupe pratiquait la répétition mentale associée du même geste pendant 20 min par jour.

Après 20 jours, le premier groupe avait amélioré son pourcentage de réussite de 25 %. Le deuxième ne s’était pas amélioré.

Le troisième groupe qui pratiquait la visualisation mentale s’était amélioré de 23%.

Aujourd’hui, la répétition mentale est utilisée par de nombreux athlètes de haut niveau, particulièrement les anglo-saxons.

En France, l’intérêt grandit fortement pour cette pratique dont l’efficacité, à condition d’entraînement mental sur ce processus, n’est plus à démontrer.